L'arrivée à Buenos Aires

L'arrivée à Buenos Aires peut être un peu déroutante… et exaltante !

Voici les informations pratiques dont vous aurez besoin à votre arrivée et durant les premiers jours.

L’aéroport se trouve à plusieurs kilomètres au sud de Buenos Aires. Le nom officiel est “Ministro Pistarini” - il est connu simplement comme “Ezeiza”.

Pour se rendre en ville, il va falloir payer taxi ou bus… A l'arrivée à Buenos Aires, on a rarement des pesos argentins sous la main.

Les taxis pré-payés de l’aéroport acceptent dollars et euros, mais à des taux de change très peu avantageux.

Le mieux est d'essayer d'arriver en ayant déjà des pesos. Sinon, le mieux est de retirer de l’argent aux distributeurs ou en échanger au bureau de change Piano ou Nación. (L'un des deux est ouvert 24h/24).

Par la suite, il sera plus avantageux de vivre avec de l'argent liquide et de l'échanger dans une officine du Microcentro, pour bénéficier du taux de change réel (plus ou moins 13 pesos pour 1 euro), alors que le distributeur de billets vous donne le taux officiel (9 pesos pour 1 euro).

Mais à l'arrivée, vous n'avez pas le choix. Changez donc le minimum au taux officiel, juste assez pour les premières dépenses. Vous changerez le reste ensuite (hors-banque) à un taux bien plus avantageux.

Découvrez les particularités des banques argentines.

Pour connaître à tout moment le taux de change officiel entre Euro, Dollar et Peso argentin, utilisez un calculateur ou la page "currency converter" de Oanda.

Le climat à Buenos Aires

Cette page vous indique quel type de temps vous pouvez espérer à votre arrivée.

Les communications

A votre arrivée à Buenos Aires, évitez d’appeler de l’hôtel. Les appels sont largement surtaxés.

C'est moins cher depuis un “Locutorio” : un bureau de télécommunications comptant plusieurs cabines téléphoniques. Le prix des communications varie de l’un à l’autre, mais c’est rarement aussi cher que l’hôtel.

Ils sont nombreux, faciles à trouver, et font le plus souvent office de cyber-cafés. Attention, on ne peut payer qu’en liquide.

Vous avez votre propre ordinateur ? Mieux vaut éviter de trop le montrer. Mais les cafés avec Wi Fi sont très nombreux, il y en a littéralement à tous les coins de rue. Choisissez une table qui ne soit pas trop visible depuis la rue, et pas juste à côté d'une sortie.

Se déplacer à Buenos Aires

La ville est immense, très étendue. La ballade à pied est vivement recommandée, mais ne suffit pas pour explorer la ville… quelques informations pratiques sur les moyens de transport.

Pour visiter Buenos Aires, il y a d'autres options que les colectivos et le métro... rendez-vous sur cette page pour les ballades en vélo et autres options !

Améliorer son espagnol

Parler anglais à Buenos Aires, ça permet souvent de s'en sortir, mais ça ne facilite pas l'intégration.

Cette réticence a quelque chose à voir avec le soutien américain à la dictature, encore bien présent dans les esprits, avec les photos de Menem entouré des économistes de Chicago, très impopulaires…

Rien ne remplace le fait d'apprendre l'espagnol avant de venir, ou au moins de raffaraîchir ses connaissances ! On apprend sur place, grâce à la pratique constante, mais on apprend beaucoup plus vite si l'on a déjà quelques bonnes bases.

Limiter les risques

Enfin, le paragraphe obligatoire sur la sécurité…

Les vols sont très courants dans le métro. Evitez d’avoir votre passeport sur vous (mais une pièce d’identité, indispensable pour payer par carte bleue). Gardez passeport et argent dans des poches différentes.

Un portefeuille disparaît facilement, dans le métro, même quand on est prudent. Le passeport devrait donc être loin de l'argent, pour plus de prudence (en fait, il devrait rester à l'hôtel, mais vous en aurez besoin si vous payez par CB).

Je recommande vraiment d’avoir deux cartes bleues, et d’en garder une chez soi. Un portefeuille disparaît trop facilement ! Autant limiter les dégâts.

Autre chose qui a tendance à se volatiliser : les téléphones portables. Le sac à dos, quand on le pose à ses pieds ou qu'on le suspend au dossier de la chaise, surtout en terrasse.

Ne pas se promener la nuit à Palermo. Même à deux.

C’est vrai pour toute la ville, mais Palermo semble particulièrement fertile en “incidents”. Un “incident”, à Buenos Aires, c'est un adolescent très nerveux armé d’un couteau. Ou deux. (deux ados, pas deux couteaux !)

Eviter non seulement les rues obscures, mais aussi les passages obscurs dans une rue éclairée. Si sur 50m il n'y a pas plus un lampadaire qui marche... éviter d'y passer. Quand c’est inévitable, mieux vaut passer sur la rue que sur le trottoir.

Faire une pause

L'arrivée à Buenos Aires est déroutante, et la première semaine assez épuisante. La ville est immense, les embouteillages presque permanents, la pollution toujours présente…

On n'a pas toujours bien dormi, entre les soirées animées en auberge de jeunesse et les nuits de tango.

On s’habitue. Bien mieux que cela : on découvre peu à peu des coins de paix, de charme, des endroits animés échappant aux voitures, des moments de beauté…